Isabelle Canil, orthophoniste, souligne les écueils d’une tendance à accorder une priorité absolue au diagnostic et d’une focalisation sur le neurodéveloppement et ses troubles. Avec des expressions imagées telles que le « merdier de la clinique », ou les contours d’une approche « philosophico-poético-bordélique », ne relevant pas d’un protocole scientifique, elle argumente sa conception du langage et une démarche de soin consistant à tenter de « mettre au travail » l’investissement des mots et les capacités à penser de ses jeunes patients.
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